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CVX en Belgique francophone
Chercheurs de Dieu, présents au monde...
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Nos racines/origines

Nos racines plongent profond pour nous aider à être présents dans le monde d’aujourd’hui. Elles sont une source toujours actuelle...

Article mis en ligne le 21 août 2014
dernière modification le 17 décembre 2014

La Communauté de Vie Chrétienne est l’héritière des Congrégations Mariales, fondées au 16ème siècle par les jésuites. En 1967, dans l’élan du concile Vatican II, l’adoption des Principes Généraux marque le retour aux trésors spécifiques de St Ignace, et constitue une vraie renaissance du projet initial.

La CVX est riche d’une histoire de 500 ans, qui débute avec saint Ignace de Loyola.

Un passionné de Dieu qui partage son ardeur.

Saint Ignace (1491-1556) a vécu dans sa jeunesse une forte expérience spirituelle, qui l’amène à un changement de vie radical. Laïc engagé dans le monde, Saint Ignace a le désir profond de partager avec d’autres cette expérience, et consigne par écrit ses observations. Elles deviendront ce qu’on appelle les « Exercices Spirituels » : une méthode et des outils pour aider la personne qui le souhaite à cheminer dans son désir de Dieu, et à mieux voir ses traces dans sa vie. Saint Ignace accompagnera ainsi sur leur chemin de foi des laïcs, hommes et femmes ; il leur fera expérimenter à leur tour cette unification progressive de leur vie familiale, professionnelle ou étudiante et de leur vie spirituelle.

Un Ordre désireux d’associer les laïcs

Comme on le sait saint Ignace et ses premiers compagnons constitueront ensuite la Compagnie de Jésus (l’Ordre religieux des Jésuites). Elle sera reconnue par le Pape en 1540 et dès cette date apparaît dans les archives la volonté d’Ignace et de ses compagnons de partager la spiritualité des Exercices à des laïcs afin de les faire collaborer à leur mission et vivre du même esprit.

Les premières communautés

25 ans plus tard un Jésuite belge, Jean Leunis (1532-1584), concrétisera cette intention en créant un groupe d’étudiants à Rome où il est professeur, avec comme objectif clair d’unir vie quotidienne et foi. De nouveaux groupes seront constitués sur le même modèle. On les appelle à l’époque les « Congrégations mariales ». Au lendemain du Concile de Trente (1545-1563), qui appelait chaque Chrétien à collaborer au renouvellement de l’Eglise, les membres des Congrégations mariales cherchent à découvrir leur vocation personnelle dans l’Eglise et dans le monde. Ils vivent aussi une vie communautaire intense. Dans les règles de la Congrégation, le préambule résume bien les lignes de force du mouvement : « Au cours d’une délibération commune entre nous, nous avons décidé de rédiger quelques règles pour nous aider à intégrer études, vie professionnelle et spirituelle, et pouvoir ainsi vivre pleinement en union avec Dieu et pacifiquement entre nous, ce qui permettra d’être des témoins auprès des autres et de mieux nous disposer à recevoir de sa Divine Bonté, lumière, grâces et dons ».

Déclin et renaissance

Les Congrégations mariales, initialement en lien étroit avec la Compagnie de Jésus, vont disparaître au XVIIIème siècle suite à la suppression de la Compagnie par le Pape. Lorsqu’elles seront de nouveau autorisées, ce sera sous la juridiction de l’évêque du lieu, sans plus de lien avec la Compagnie, de sorte que l’esprit initial déclinera assez rapidement. Ces groupes deviendront dans leur ensemble un mouvement de piété, dont l’accent sera mis sur la dévotion à Marie.
A partir de 1920 toutefois, l’esprit initial va renaître à l’initiative de la Compagnie de Jésus. Les congrégations seront regroupées en une fédération, et le mouvement sera recentré sur la spiritualité ignatienne, la prière personnelle, les réunions de groupes et l’engagement apostolique. La renaissance officielle du mouvement se fera en 1967, avec la première assemblée mondiale. Et le nom de « Congrégations mariales » sera modifié dans la foulée : on parlera désormais de « Communauté de Vie Chrétienne ».

La CVX en Belgique.

En Belgique, c’est au départ des collèges jésuites que se constitueront les congrégations mariales puis communautés de vie chrétiennes dans les années ’60.

Des accompagnateurs jésuites passionnés animent des groupes de collégiens et poursuivent lorsque ceux-ci se retrouvent à l’université puis dans la vie professionnelle.

Peu à peu les jeunes deviennent adultes et prennent leurs responsabilités dans le mouvement... la communauté gagne en maturité avec et grâce à ses membres.

Les groupes initialement épars se rassemblent pour donner corps à la communauté nationale. Les laïcs prennent leur place, dans un heureux partenariat avec les Jésuites et des religieuses ignatiennes.