
pas à pas avec nos pèlerins
12 août
Point de départ : Castelloli (382m)
Point d’arrivée : Abbaye de Montserrat (721m)
Point culminant : un peu avant l’Abbaye de Montserrat (803m)
Longueur : 17,2 km
Le mot de la veille [1]
(en attente d’un message...)
Au programme de ce 12 août :
Un bus à 6h30 (le seul de la journée !) qui nous conduira de Cervera à Castelloli, un petit village au pied du massif de Montserrat.
Après un petit café, nous commencerons notre ascension de la montagne de Montserrat où est nichée l’Abbaye dédiée à Notre-Dame.
Montserrat veut dire montagne (Mont) en dent de scie (serrat) : elle est composée de sortes de colonnes de pierre qui ressemblent à des doigts tendus vers le ciel. Nous ferons l’expérience de la dent de scie par les pieds car une fois au dessus cela continuera à monter et descendre sans arrêt … Une bonne partie du chemin se fera sur l’asphalte qui conduit à l’Abbaye. Nous serons heureux de nous y arrêter pour prier la Vierge comme le fit Iñigo il y a bientôt 500 ans.
Texte ignatien... :
« Si l’on considère aussi votre philosophie spirituelle en soi, elle n’a l’air ni très solide, ni très vraie. Utiliser des moyens ou des industries humaines, mettre à profit les faveurs des hommes ou s’en servir pour des fins bonnes et agréables à notre Seigneur, serait fléchir le genou devant Baal.
Au contraire, celui qui ne croit pas bon de se servir de ces moyens ni de dépenser entre autres le talent que Dieu lui donne, sous prétexte que c’est faire un alliage impur et corrompu entre ces moyens et les moyens supérieurs de la grâce, celui-là n’a pas bien appris à ordonner toutes les choses à la gloire de Dieu et ne sait pas tirer parti de tout en toutes choses pour la fin dernière de l’honneur et de la gloire de Dieu. Celui-là fléchit le genou devant Baal, pourrait-on dire, qui userait de ces moyens humains en faisant plus fonds sur eux et qui mettrait en eux plus d’espérance qu’en Dieu et en son aide gratuite et surnaturelle. Mais celui qui met en Dieu tout le fondement de son espérance, qui pour son service se soucie de mettre en valeur tous les dons qu’il donne, intérieurs ou extérieurs, spirituels ou corporels, dans la pensée que sa puissance infinie exécutera, avec ou sans eux, tout ce qui lui plaira, et qu’un tel souci plaît à Dieu quand il est assumé purement pour son amour, celui-là ne fléchit pas le genou devant Baal, mais bien devant Dieu, qu’il reconnaît pour l’auteur non seulement de la grâce mais aussi de la nature. Ce n’est pas ce que reconnaît l’homme qui cesse de lui rendre de pures actions de grâces et de se réjouir purement en lui quand des moyens dus aux ressources humaines sont intervenus dans ce qui cause sa joie et ses actions de grâces. » (Lettre de Jean Polanco, secrétaire d’Ignace, au Père Jean Alvarez, 18 juillet 1549)