
pas à pas avec nos pèlerins
Point de départ : Bellpuig (287m)
Point d’arrivée : Verdú (422m)
Point culminant : Verdú (422m)
Longueur : 12,3 km
Le mot de la veille [1]
Dimanche est un jour sans marche. Repos et temps libre bienvenus.
Après l’office du matin dehors en respirant le bon air encore frais, nous avons l’immense joie de célébrer la messe avec les 95 jeunes Français du pèlerinage « MANRESA 2015 » et leurs accompagnateurs. Leur semaine ignatienne se termine. Aussi sont-ils pleins d’énergie et d’entrain pour retourner dans leur Galilée. Nous, nous faisons une évaluation à mi-parcours.
Enseignement sur la relation d’Ignace à Jésus et à la Trinité toujours à l’œuvre dans le monde et dans nos vies. L’après-midi est libre avec quelques propositions : prière guidée, atelier sur la confession, carrefour sur le combat spirituel et temps pour poser toutes ses questions. Nous nous rejoignons pour le repas du soir pris en silence. Office des complies dans l’église où fut baptisé Saint François-Xavier.
Au programme de ce 10 août :
Nous commencerons par un long voyage en bus (330km) qui nous fait passer du pays Basque à la Catalogne. A Saragosse , nous ferons une halte à la Basilique Notre-Dame del Pilar, un sanctuaire marial qu’Ignace a sûrement visité en chemin. Ensuite nous reprendrons notre route en bus jusqu’au petit village de Bellpuig (prononcez « Belpoutch ») où nous serons déjà en pleine Catalogne, dans la province de Lleida.
Ensuite, avec la grâce de Dieu, nous terminerons cette journée par un peu de marche pour nous remettre en forme. Pas de forte montée, ni de descente raide, mais sans doute le soleil plus que généreux de la Catalogne. Nous nous dirigerons doucement vers Verdú, lieu de naissance de Saint Pierre Claver, un autre jésuite, l’apôtre des esclaves à Carthagène en Colombie.
Parole d’Ignace... :
« J’appelle la pauvreté une grâce , parce qu’elle est spécialement un don de Dieu, comme dit l’Écriture : Pauvreté et richesse viennent de Dieu (Sir 11,14), et qu’elle est si aimée de lui , comme nous le voyons par son Fils unique qui, s’élançant du trône royal (Sg 18,15), a voulu naître dans la pauvreté et grandir avec elle. Non seulement il l’aima dans sa vie, en supportant la faim, la soif, en n’ayant pas où reposer sa tête (Mt 8,20), mais aussi dans sa mort, en voulant être dépouillé de ses vêtements et manquer de tout, même d’eau quand il eut soif. (…)
L’amitié des pauvres fait devenir ami du roi éternel. L’amour de la pauvreté nous fait rois, même sur la terre, et rois non de la terre mais du ciel. Cela se comprend, puisque si le royaume du ciel est promis pour l’avenir aux autres, pour les pauvres et pour ceux qui souffrent tribulation, il est promis pour le présent par l’immuable Vérité : Bienheureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux (Mt 5,3), parce que maintenant déjà ils ont droit au royaume."(Lettre aux Pères et Frères de Padoue, 7 août 1547)