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Pélé- 3 août : grand départ

Pas à pas avec nos pèlerins...

Article mis en ligne le 3 août 2015
dernière modification le 4 août 2015

Départ de Zaventem à Loyola...entrée dans l’esprit du pèlerinage...

Dans leur carnet de route, nos pèlerins reçoivent ce message :

« Quand on a décidé de partir à la recherche de Dieu, écrit le jésuite Yves Raguin, il faut faire ses bagages, seller son âne et se mettre en route. La montagne de Dieu est à peine visible dans le lointain. A l’aube il faut partir.
C’est un grand départ. Il faut dire adieu. A quoi ? A tout et à rien. A rien, car ce monde que l’on quitte sera toujours là près de nous, en nous, jusqu’à notre dernier souffle, toujours aussi près de nous. A tout, car, en partant à la recherche de l’absolu, nous coupons les ponts avec tout ce qui pourrait nous en détourner, avec ce qui, en nous et dans les êtres, tend à former un corps d’opposition à l’action divine.

Qu’emporter avec soi ? Tout soi-même et rien de moins. Etrange réponse après avoir dit qu’il faut tout laisser et surtout se laisser soi-même. Et pourtant c’est vrai, il faut s’emporter tout entier. Beaucoup ne partent qu’en apparence. Ils n’emportent avec eux qu’un fantôme d’eux- mêmes, une maquette abstraite. Ils se mettent eux-mêmes en sécurité avant de se mettre en route.
En partant, il faut mettre sur son âne tout ce qu’on possède et partir avec tout ce qu’on est. Il faut tout prendre, les grandeurs et les faiblesses, le passé de péché, les grandes espérances, les tendances les plus basses et les plus violentes, tout, tout, car tout doit passer par le feu. Tout doit être finalement intégré pour faire un être humain capable d’entrer corps et âme dans la connaissance de Dieu.

Comme le bout du chemin se perd en Dieu et que personne ne connaît le chemin sinon celui qui vient de Dieu, Jésus-Christ, il faut, tout en écoutant les maîtres que nous rencontrons, fixer les yeux sur lui seul. Il est la voie, la vérité et la vie. Lui seul, d’ ailleurs, a parcouru le chemin dans les deux sens. Il faut mettre notre main dans la sienne et partir. »

L’expérience que nous allons vivre sera intense à n’en pas douter. La vie fraternelle dans la simplicité, la marche, les temps de prière personnelle et communautaire, les partages, les célébrations, les moments de détente, la (re)découverte d’Ignace par la lecture du « Récit du Pèlerin » et la visite de lieux importants de son histoire : tous ces ingrédients donneront, nous l’espérons, un gazpacho bien savoureux. Nous vous invitons à entrer dans ce pèlerinage, disponibles, ouverts et surtout comme y invite Ignace lui-même, avec un cœur large et généreux !
Bonne route à nous tous !

Bonne route à vous, pèlerins !